« Nous y sommes » de Matmatah

Les Paroles… de 2017…

Quelques milliers d’années

Auront suffit à l’infecter

Pauvre petite planète souillée

De notre humanité

Exploser la charge virale

Et voici que notre hôte

Entre en phase terminale

A qui la faute, où est le mal

Après tout c’est la nature qui régale

Qu’il est bien loin le temps

Où nous n’étions que des primates

Avant que tout ne génère du Rif

Du Tigre à l’Euphrate

Si loin déjà la scission d’incubation initiale

Quelques complications depuis l’homme de Neandertal

A qui la faute, où est le mal

Après tout c’est la culture qui s’étale

S’il ne reste qu’un tour

Avant la fin de la mission

Abreuvons d’amour

Les champs de ruine que nous laisserons

Dansons, dansons

En cette fin de civilisation

Dansons

Ça y’est nous y sommes

Dansons, dansons

En cette fin de civilisation

Dansons, dansons

Et les peuples trinquent

A la nouvelle mutation

Et les peuples trinquent

Et les peuples trinquent

A la nouvelle mutation

Et les peuples trinquent

Creusons plus larges ces fossés

Qui nous protègent des indigents

La tectonique des classes

Dynamique du clash imminent

Seront ce qu’il nous reste

Laissons les à leur vie frugale

Qu’ils ne s’avisent pas de voler notre pierre philosophale

A qui la faute, où est le mal

Comme nous avons (?) l’éclat du métal

Et l’on y met un point d’honneur

Un point de nos retour

L’économie exponentielle

Le fruit de nos amours

Infligeons, encore une fois

A nos terres natales

Un nouveau contingent

(?) la dose létale

A qui la faute, où est le mal

Après tout c’est la nature qui s’emballe

S’il ne reste qu’un tour

Avant la fin de l’extinction

Abreuvons d’amour

Les champs de ruine que nous laisserons

Dansons, dansons

En cette fin de civilisation

Dansons

Ça y’est nous y sommes

Dansons, dansons

En cette fin de civilisation

Dansons, dansons

Et les peuples trinquent

A la nouvelle mutation

Et les peuples trinquent

Et les peuples trinquent

A la nouvelle mutation

Et les peuples trinquent

On sauve son prochain

Mais rien à branler du suivant

On souhaite bonne chance

A notre Terre, à nos enfants

Lorsqu’ils auront fini

De la sucer jusqu’à la moelle

Encore combien de générations

Avant le grand nettoyage global

A qui la faute, où est le mal

Restons jusqu’à la fin du carnaval

S’il ne reste qu’un jour avant la fin de l’horizon

Abreuvons d’amour

Les champs de ruine que nous laisserons

Dansons, dansons

En cette fin de civilisation

Dansons

Ça y’est nous y sommes

Dansons, dansons

En cette fin de civilisation

Dansons, dansons

Et les peuples trinquent

A la nouvelle mutation

Et les peuples trinquent

Et les peuples trinquent

A la nouvelle mutation

Et les peuples trinquent

Et les peuples trinquent

A la nouvelle mutation

Et les peuples trinquent

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